Je suis une espèce en voie de disparition Mais ma chanson n’est pas celle d’une victime. Je suis une femme, je suis une artiste. Et je sais à qui appartient ma voix !

Tout d’abord, j’ai pris conscience que les violences engendrées dans mon enfance étaient une sorte d’héritage que mes parents avaient eux-mêmes vécu. Je me suis dit, après avoir vu tous les dégâts que ça pouvait causer, que je n’avais pas envie de transmettre ça à mon entourage et aussi surtout, ces codes à mon enfant.

Le problème à l’époque, c’est que je n’avais pas de mode d’emploi. Alors je me suis dit : « Je vais créer mes propres règles. » Il y a deux clefs qui m’ont beaucoup aidée à réussir ce gros challenge.

D’abord, j’ai eu l’immense chance de rencontrer des personnes extraordinaires qui m’ont vraiment beaucoup inspirée. La deuxième clef, c’est ma rencontre avec la musique. C’était une bulle d’oxygène et ça me permettait de rêver à une belle vie, à une autre vie.

Alors je me suis dit : « OK, je vais transposer les codes de la musique pour en faire un mode d’emploi. »