4 LE LABYRINTHE
L’Errance Perpétuelle

La violence ne provient pas ici d’une injonction extérieure (1. L’ANCÊTRE), ni d’une déconstruction radicale de nos repères (2. LA TEMPÊTE), ni non plus d’une tâche au-delà de nos forces (3. LA MONTAGNE), mais d’une trop grande profusion de choix, d’un angoissant trop-plein de liberté. LE LABYRINTHE voue en effet à l’impuissance et à l’irrésolution en saturant le champ des possibles.

Confrontés à lui, nous regrettons le temps où notre devoir nous était dicté (1), où le ciel nous tombait immanquablement sur la tête (2), où l’entreprise nous paraissait surhumaine (3). Au moins, les choses étaient claires; les dangers, voyants; les missions, assignables. Flamme de l’oubli, mais aussi du désarroi dans sa forme la plus banale : le manque de confiance en soi ; l’absence de débouché, de perspectives qui autoriseraient la conviction et l’optimisme.

LE LABYRINTHE franc n’offre que des entrelacements dépourvu de sens, des formes sans contenu, des mirages sans balises. Son Sceau représente un taureau. Mais sur le dessin, nulle trace de la créature hybride. À sa place, un homme à quatre troncs et tètes, qui ne peut se déchirer lui-même pour explorer les méandres et se voit donc contraint à la stagnation. Tel est bien LE LABYRINTHE, entre l’obsession de sortir et l’angoisse d’être prisonnier : un intellectualisme qui tourne à vide dans l’analyse infinie qu’il secrète lui-même, loin, trop loin du corps.

Jeu : Le jeu du Phénix
Auteur : Vincent Cespedes


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